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Actualité ATP

Cette galerie contient 36 photos.

—–> CLIQUEZ une ou deux fois sur le texte ou l’image pour agrandir PRESSE CONFÉRENCE DE PRESSE DU 19 SEPTEMBRE 2024 Présentation de la saison 2024-2025 La présidente Bernadette REY-FLAUD a présenté à l’aide d’extraits vidéo, les dix soirées. Auparavant … Continuer la lecture

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Melly PUAUX

HOMMAGES À MELLY PUAUX

Les ATP sont en deuil. Melly Puaux qui accompagna l’association pendant plus de 50 ans, membre précieux de notre conseil d’administration, nous a quittés le 2 janvier dernier pour rejoindre Paul, son vœu le plus cher depuis la disparition en 1998 de celui dont elle partagea avec enthousiasme les généreux engagements et les lourdes responsabilités.

Secrétaire du Festival dès 1967, discrète et modeste mais rayonnante et d’une efficacité exceptionnelle, elle accomplit dans l’administration des tâches essentielles, étant au fait de tout et agissant sur tous les fronts. Pendant plus de 30 ans elle est aux côtés de Paul, dans les bureaux du Festival, dans leurs périples les plus lointains, active, attentive, rigoureuse, stricte sur sa place et son rôle. Elle fonde avec lui la Maison Jean Vilar, participe aux ATP et le seconde avec énergie dans toutes ses entreprises.

Après le cataclysme que fut pour elle le décès de Paul, surmontant son désespoir, elle reprend le flambeau et, vivante mémoire du Festival, elle revendique le Droit de Mémoire(S),qui sera le titre du recueil de témoignages publié en 2008.Elle accomplit sa mission de transmission par des publications qui font date sur Jean Vilar, le théâtre populaire, Paul Puaux…, des interventions en milieu scolaire et universitaire, des conférences publiques…Pendant trois ans elle assure brillamment, à l’université d’Avignon un cours de Master, dans le cadre du laboratoire de Théâtre, communicant à son auditoire captivé sa passion et son savoir, à titre bénévole, refusant toute rémunération.

Aux ATP, nos abonnés se souviennent avec émotion du bord de scène qu’elle anima sur les Notes de Services de Jean Vilar où ressurgit, toujours vivant, par des anecdotes inédites, le temps héroïque du TNP. Toujours fidèle aux ATP, son dernier ouvrage, en 2018, Les Amis du théâtre populaire hier et aujourd’hui, leur est consacré, publié à compte d’auteur, dans le droit fil d’une rectitude sans concession.

Femme de conviction, passionnément attachée à l’éthique de Jean Vilar – « la liberté d’esprit et de l’esprit » – elle défendit avec une détermination sans faille les grands principes du service public, au théâtre, dans sa carrière professionnelle, au cours d’une vie de combats généreux, d’engagements courageux et de résistance contre les perversions de la société. Figure exemplaire, authentique Mère Courage, par sa rigueur intellectuelle, sa force morale, son indéfectible fidélité à ses engagements, elle montre, en ces temps incertains, la route à suivre : « continuer », c’est le dernier mot de La Danse de mort de Strindberg, que Vilar aimait à citer.

Bernadette Rey-Flaud Alphandéry, Présidente des ATP d’Avignon

Melly Puaux  avec Bernard Faivre d’Arcier, Directeur du Festival d’Avignon (1980-1984 & 1993-2003)

 

Témoignages

Cécile Helle, Maire d’Avignon

C’est avec une très grande tristesse que je viens d’apprendre le décès de Melly Puaux, survenu ce 2 janvier 2021.

Au nom des Avignonnais et de tous les amoureux de la culture et du rêve poursuivi par Jean Vilar autour du « Miracle d’Avignon », je souhaite rendre un hommage sincère et ému à cette grande dame de la culture, fondatrice de la Maison Jean Vilar avec son mari Paul Puaux et historiographe de Jean Vilar, comme elle aimait le rappeler.

Une figure incontournable du Festival d’Avignon, toujours disponible pour partager avec chacun et chacune toutes les petites histoires qui composent aujourd’hui la grande histoire de cette incroyable aventure humaine et artistique, que nous connaissons tous et qui fonde notre patrimoine culturel.

Jusqu’aux derniers instants, Melly Puaux ne cessa jamais de défendre l’idée d’un théâtre populaire pour tous, œuvrant avec une énergie débordante et une précision sans faille à conserver la mémoire de ce qui est devenu notre miracle commun, marquant à jamais notre cité. Un héritage que nous nous devons de continuer à faire briller et évoluer, qui nous éveille et nous élève.

Armelle Héliot, journaliste et critique de théâtre française

Melly Puaux, la mémoire d’Avignon

 Elle avait débuté avec Chéreau et Vincent avant de devenir, auprès de son mari Paul Puaux, la sentinelle d’une époque glorieuse. On lui doit de nombreux ouvrages. Elle s’est éteinte à 77 ans.

À côté de Paul, si grand, comme un bel arbre des Cévennes, Melly Puaux semblait petite. Ils ne se quittaient pas. Un couple, un duo de travail. Des années, ils ont œuvré ensemble. Ils ont bâti la Maison Jean-Vilar, un des lieux les plus vivants d’Avignon et aussi des festivals car, si Paul Puaux succéda à la direction de la manifestation, à Jean Vilar, il ne fit jamais rien sans que Melly fût là. Associée intellectuellement et puissamment influente, cette femme pas comme les autres, s’est éteinte le 2 janvier 2021 dans sa chère maison de Prat-Souteyran, en Lozère.

C’est là qu’elle vivait presque complètement depuis plusieurs saisons. L’appartement de la rue de Provence, joli grenier de bohème, riche de souvenirs, de documents, elle l’avait encore occupé ces derniers temps, coincée par des ennuis de santé un moment. Mais, à Paris, elle n’était pas heureuse, malgré quelques amis et la chaleur de l’entourage de l’immeuble. Pas plus qu’elle ne l’était à Avignon, où elle possédait un charmant pied-à-terre. Mais elle mettait son honneur à n’y séjourner qu’hors saison, hors saison du Festival, surtout.

Peu dire que cette femme intelligente et sans doute trop sensible, était en délicatesse avec la Cité des Papes et ses institutions principales. Tout la blessait.

Il y a plus de cinquante ans, Melly Touzoul était comédienne. Une Gelsomina, avec ce visage rond et ce regard vif et candide à la fois. Elle fait alors partie de la légendaire troupe du Lycée Louis-le-Grand avec Patrice Chéreau, qui dessine et imagine des décors, et Jean-Pierre Vincent, qui met en scène. On la voit sur toutes les photographies de l’époque. Maquillages très blancs, parfois. Ils ont vingt ans et quelque. Ils ont du succès. Chacun va suivre sa propre voie.

Melly Touzoul va très vite s’ancrer à Avignon. Elle gagne sa vie en travaillant pour la municipalité, dès 1967. La jeune femme est mise à disposition du Festival. Elle est secrétaire permanente. Elle va devenir la mémoire vive de l’histoire du Festival. Elle connaît tout, et tout le monde. Elle est passionnée et très rigoureuse.

En 1977, elle épouse Paul Puaux (divorcé d’un premier mariage en 41) à la Mairie du XIXe, à Paris, face aux Buttes-Chaumont. Mais leur passion, c’est le sud. Paul Puaux est né en Ardèche. D’un côté et de l’autre du Rhône, très au sud, c’est là qu’est leur destin. Paul, né le 25 août 1920, était devenu, comme son père, instituteur. Pendant la guerre, il est résistant, très engagé et adhère au Parti Communiste. Il y sera sa vie durant fidèle, même s’il prend parfois ses distances. Il ne quitte l’Éducation Nationale qu’en 1967 pour devenir administrateur permanent du Festival.

En 1972, Melly Touzoul publie, avec Jacques Téphany, époux de Dominique Vilar, la fille du sage de Sète, et futur directeur de la Maison Jean-Vilar, un ouvrage à la gloire du fondateur : Jean Vilar, mot à mot (Stock/Théâtre Ouvert éditeurs). Ce sera l’une des grandes œuvres de Melly Puaux : dans l’administration du Festival, elle s’occupe des archives, de la documentation, de la diffusion. C’est un Data Center à elle toute seule. Une encyclopédie savoureuse. Car, en parallèle à ces austères travaux, elle va accompagner Paul dans le monde entier, d’au-delà du rideau de fer aux États-Unis, de Chine au Japon. Elle connaît tout, elle retient tout. Et ils ont vécu d’inénarrables aventures. Diplomatiques, artistiques, personnelles. Dommage que Melly Puaux n’ait jamais raconté ces histoires-là. Mais elle avait le sens de l’État, du service public. Même si elle s’était parfois beaucoup amusée, elle n’en faisait pas gloriole et elle était très vigilante et stricte. Mais à son initiative et grâce à son savoir, des ouvrages très précieux ont été publiés. Nous reproduisons en note la liste que la Maison Jean-Vilar a publiée cet après-midi, en annonçant la mort de Melly Puaux.

Avec Paul, elle donna vie à la Maison Jean-Vilar. Installée à l’Hôtel de Crochans, au pied du palais, le bâtiment rassemble une antenne du département des spectacles de la Bibliothèque nationale de France et les archives du Festival et celles, plus particulièrement, de Jean Vilar. Melly n’y eut jamais de poste officiel. Mais elle y travailla avec une énergie rayonnante. À la mort de Paul Puaux, le 27 décembre 1998, elle n’avait donc plus aucune raison légale d’y demeurer et cela lui fit beaucoup de chagrin. Comment comprendre, lorsque depuis 1967, on a travaillé à la vie du Festival, de ne plus être associée à cette institution de « Maison Jean-Vilar » que l’on a contribué à faire naître, avec le soutien des tutelles ? Mais c’est ainsi. Avec ses amis d’Avignon, Jean Autrand, décédé il y a plusieurs années, ou le Père Chave, mort lui aussi, plus récemment, avec Bernadette Rey-Flaud, universitaire qui fait toujours beaucoup pour le théâtre, avec tous ceux qui sont les CEMEA, ceux qui sont les héritiers de l’éducation artistique de l’après-guerre, Melly Puaux continuait de converser, de débattre, de se souvenir et d’imaginer l’avenir. […]

Olivier Py, Directeur du Festival d’Avignon

Avec Melly Puaux disparaît une conscience du théâtre. Elle partageait avec Paul Puaux une éthique inébranlable de la démocratisation culturelle. Elle savait convaincre avec délicatesse et intelligence. Sa vie aura été dédiée à cette forme d’art si souvent incomprise qu’on appelle le théâtre populaire. L’exigence le disputait chez elle à l’humour. Témoin d’une des plus grandes aventures de l’histoire de l’art, elle en portait le souvenir non pas dans la nostalgie mais dans l’espérance en l’avenir. Bien sûr Avignon se souviendra de sa présence nécessaire et, quant à moi, de la manière dont elle m’a encouragé et soutenu durant la générale du Visage d’Orphée.

Un moment de silence s’impose. Melly aurait préféré, je crois, à toute commémoration la poursuite de son combat, du combat d’Avignon, et du nôtre désormais.

Nathalie Cabrera, Maison Jean Vilar

Nous avons l’immense regret de vous faire part du décès à 77 ans de Melly Puaux, survenu le 2 janvier 2021 dans sa maison de Prat-Souteyran (Lozère).

Au côté de Paul Puaux de 1971 à 1998, puis jusqu’au début des années 2000, Melly a œuvré, avec un dévouement infini, à la mémoire de Jean Vilar et du Festival d’Avignon, et au rayonnement de la Maison Jean Vilar.

Ancienne comédienne, qui débuta dans la troupe de Patrice Chéreau et Jean-Pierre Vincent au Lycée Louis-le- Grand, Melly Touzoul rejoint le Festival d’Avignon en 1967 au poste de secrétaire permanente. Elle épouse Paul Puaux en 1977 et l’accompagne étroitement dans son action jusqu’à sa mort en 1998.

À la Maison Jean Vilar, Melly Puaux prend particulièrement en charge les archives personnelles de Jean Vilar tout en collectant nombre d’archives et de témoignages des collaborateurs de Vilar.

Par ses nombreux ouvrages, par les expositions et rencontres à la Maison Jean Vilar et par le lien qu’elle a créé avec des artistes, chercheurs et responsables culturels, elle a su construire des outils essentiels pour transmettre une histoire à laquelle elle était passionnément attachée.

Sa vie durant, Jean Vilar a œuvré pour un théâtre populaire. À son tour, le travail de Melly Puaux a été déterminant quant à la transmission et à l’accessibilité de l’œuvre de Jean Vilar et de ses collaborateurs.

Jacques Olivier Durand, écrivain, homme de théâtre

Bien sûr, il y avait Paul dont elle disait : « Il était tout dans ma vie ».

Mais derrière, toujours, il y avait Melly, présente, discrète, attentive, efficace.

À la direction du Festival d’Avignon, mais plus encore sans doute à celle de La Maison Jean Vilar où elle a beaucoup, beaucoup œuvré, refusant titres et honneurs, mais où elle veillait à ce que l’esprit insufflé par Paul et l’exigence de la ligne de conduite qu’il avait tracée soit respectés. Elle se battit jusqu’au bout, bec et ongles, pour qu’il en fût ainsi.

Dans un de ses derniers courriers, envoyé de leur Lozère chérie, elle m’écrivait : « Nous devons nous battre pour que l’âme de La Maison et les valeurs que nous avons toujours défendues avec Paul, demeurent ».

Ainsi était Melly, fidèle, déterminée, généreuse, battante, coriace même dans ses combats. Sentinelle exigeante. Femme de convictions. Femme de l’ombre lumineuse.

Liste des ouvrages :

Mot pour mot / Jean Vilar, textes réunis et présentés par Melly Touzoul et Jacques Téphany, Paris, Stock, 1972.

« Lorenzaccio », mises en scène d’hier et d’aujourd’hui, exposition, Avignon, Maison Jean Vilar, 1979 ; catalogue par Monique Cornand et Melly Puaux, Paris, Bibliothèque nationale, Département des arts du spectacle, 1979.

Jean Vilar : du tableau de service au théâtre, notes de service de Jean Vilar rassemblées par Melly Puaux, Louvain, Cahiers théâtre Louvain, 1985.

Théâtre citoyen : du Théâtre du peuple au Théâtre du soleil, texte de Pascal Ory ; choix de citations et d’illustrations par Melly Puaux, Association Jean Vilar, 1995.

L’aventure du théâtre populaire : d’Épidaure à Avignon, Melly Puaux, Paul Puaux, Claude Mossé, Monaco-Paris, Éd. du Rocher, 1996.

Paul Puaux, l’homme des fidélités, Association Jean Vilar, 2000.

Georges Wilson : travail de troupe (1950-2000), Avignon, Association Jean Vilar, 2001.

Honneur à Vilar, sous la direction de Melly Puaux et Olivier Barrot, Arles, Actes Sud-Papiers, 2001.

Jean Vilar par lui-même, Association Jean Vilar, Avignon, Maison Jean Vilar, 2003.

Droit de mémoire(s), Avignon années 1970, de Melly Puaux, illustrations Desclozeaux, 2008.

Les Amis du Théâtre Populaire hier et aujourd’hui…, coordination Melly Puaux, Montreuil, Association Théâtre Populaire, 2017.

 

 

 

 

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Abonnement / Adhésion / Billetterie

Tarif général, abonnements, adhésion à la FATP 2024-2025

Cette année la saison des ATP d’Avignon propose 10 spectacles :

  • 8 spectacles ATP joués au Théâtre Benoît XII
  • 2 spectacles en OPTION, l’un en partenariat avec le Théâtre La Garance-Scène Nationale de Cavaillon,  l’autre avec le Théâtre des Carmes d’Avignon .

Abonnements, billets, et règlement possible en ligne sur helloasso :

https://www.helloasso.com/associations/amis-du-theatre-populaire-d-avignon/evenements/adhesion-a-la-fatp

Tarifs individuels des 8 spectacles ATP

Tarif général : 20 euros

Membres d’une collectivité (association, comité d’entreprise) ayant adhéré à la FATP : 15 euros

Minima sociaux : 10 euros

Scolaires, étudiants, titulaires du Pass Culture ou du Patch Culture : 5 euros

Abonnements à la Saison (options non comprises)

L’abonnement permet de bénéficier de tarifs très compétitifs.

  • Abonnement aux 8 spectacles ATP (en début de saison seulement)

Adultes : 88 euros

Minima sociaux : 56 euros

  •  Abonnement à 5 spectacles ATP

Adultes : 60 euros

Minima sociaux : 40 euros

Outre le prix très attractif des spectacles, s’abonner permet de réserver les spectacles en option à un prix préférentiel dès l’ouverture de la saison, mais aussi de bénéficier d’un tarif réduit à tous les spectacles de la Scène Nationale de Cavaillon, des ATP de France, ainsi que du tarif Collectivités pour le Festival In d’Avignon.

Options (réservées aux abonnés et aux adhérents) :

Option Giselle (La Garance Cavaillon)                                                                    15 €

Option  And here  I am (Théâtre des Carmes Avignon)                                      15 €

Adhésion à la FATP (Fédération des Associations du Théâtre Populaire)

L’adhésion à la FATP à titre individuel permet de bénéficier du tarif réduit de 15 € à tous les spectacles des ATP de France, ainsi que du tarif Collectivités pour le Festival In d’Avignon.

Pour les abonnés, l’adhésion de soutien est facultative.

Adhésion de soutien abonnés :                                        10 euros

Carte d’adhésion individuelle :                                        20 euros

Carte d’adhésion Collectivités (comités d’entreprises, associations, etc.) :    55 euros

Bulletin à télécharger et à retourner à :

ATP, 4, Allée François Rude 84000 AVIGNON

Abonnements, billets, et règlement possible en ligne sur helloasso :

https://www.helloasso.com/associations/amis-du-theatre-populaire-d-avignon/evenements/adhesion-a-la-fatp

 

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Programme 2024 – 2025

Les spectacles de la saison 2024 – 2025

auront lieu au Théâtre BENOÎT-XII, 12 rue des Teinturiers

(sauf options) et commencent à 20 heures

Ce programme 2024-25 est téléchargeable ICI

ABONNEMENTS 5 ou 8 spectacles (hors options)

En ligne :  https://www.helloasso.com/associations/amis-du-theatre-populaire-d-avignon/evenements/adhesion-a-la-fatp

Par courrier : en téléchargeant le formulaire ICI

Mardi 29 octobre 2024 à 20h                       Théâtre Benoît XII

Durée 1 h 30

Une Ombre vorace

Jean Vidal, alpiniste en fin de carrière, décide un jour d’entreprendre l’ascension de l’Annapurna, l’un des sommets les plus hauts de l’Himalaya, lors de laquelle son père, qu’il considère comme un héros, a trouvé la mort quelque 30 ans plus tôt. Mais au cours de cette ascension quelque chose de si inattendu, de si incroyable lui arrive que son histoire est adaptée au cinéma.

Avec, en pensée, L’Ascension du Mont Ventoux de Pétrarque, Mariano Pensotti entremêle les niveaux de fiction à travers les monologues croisés de Jean Vidal et de Michel Roux, comédien sur le déclin et désabusé qui jouera son rôle, et qui parle lui-même de son père.

Tourner un film, gravir une montagne deviennent deux versants de l’existence humaine.

Texte et mise en scène : Mariano Pensotti, avec Cédric Eeckhout et Élios Noël

Festival d’Avignon

 

Mercredi 13 novembre  2024  à 20 h                Théâtre La Garance

                                                                                  Scène nationale de Cavaillon

OPTION réservée aux abonnés et aux adhérents

Durée 1 h 50

Giselle…

Créé à Paris en 1841, Giselle est le plus célèbre des ballets classiques, le plus représenté. Toutefois le spectacle proposé par François Gremaud, dernier volet de sa trilogie consacrée aux grandes figures féminines du répertoire après Phèdre ! et Carmen., n’est pas le traditionnel ballet, mais une pièce théâtrale, musicale et chorégraphique qui parle de ce monument du ballet romantique.

Une récriture malicieuse et pleine d’humour, pensée pour la danseuse et comédienne Samantha van Wissen, accompagnée d’une musique jouée en direct par un quatuor.

D’après le ballet Giselle (livret de Théophile Gautier, musique d’Adolphe Adam), Texte : François Gremaud, avec Samantha van Wissen et quatre musiciennes

2b company

 

Mercredi 20 novembre 2024 à 20 h              Théâtre Benoît XII

Les Secrets de la Méduse

Durée 1 h 25

Tout le monde connaît le chef-d’œuvre de Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse, qui occupe une place de choix parmi les œuvres les plus célèbres de l’histoire de l’art, mais peu sont au courant de la succession d’événements tragiques qui conduisirent à ce terrible naufrage survenu en 1816, l’une des plus grandes catastrophes maritimes du XIXe siècle. Seuls quelques survivants ont pu en témoigner. Geoffrey Callènes écoute essentiellement l’un d’eux, Pierre-Laurent Coste, et non pas des récits frelatés comme celui du médecin Savigny.

Une mise en lumière de la lutte pour la survie dans des circonstances désespérées. Une critique sociale qui résonne encore aujourd’hui et captive le public du début à la fin du spectacle.

Texte : Geoffrey Callènes et Antoine Guiraud, Mise en scène : Antoine Guiraud, avec Geoffrey Callènes

Théâtre Le Ranelagh

 

Jeudi 5 décembre 2024 à 20 h                       Théâtre Benoît XII

 Merteuil

Durée 1 h 10

1799 : Un relais de chasse, dans une forêt, entre chien et loup. Un carrosse s’arrête. La marquise de Merteuil en descend, fanée et usée. Un mystérieux billet l’y a conviée alors qu’elle s’est retirée du monde depuis plus de quinze ans, depuis la mort du Vicomte de Valmont. Qui lui a écrit ce billet ?

Cécile de Volanges attend celle qui, quinze ans plus tôt, l’a livrée à Valmont et qui, du fond de sa retraite forcée, s’apprête à publier le récit sulfureux de leurs mésaventures scandaleuses. La rencontre tourne vite au règlement de comptes, une joute verbale acérée dans la langue délicieusement châtiée du siècle des Lumières.

Un bel hommage à Choderlos de Laclos et à la ténacité féminine.

Texte : Marjorie Frantz, Mise en scène : Salomé Villiers, avec Chloé Berthier et Marjorie Frantz

Lucernaire Diffusion

 

Mercredi 29 janvier 2025 à 20 h                              Théâtre Benoît XII

Le Village de l’Allemand

ou Le Journal des frères Schiller

Durée 1 h 30

Nés de mère Algérienne et de père Allemand, Rachel et Malrich sont élevés par un oncle immigré dans une cité de banlieue parisienne, tandis que leurs parents restent dans leur village près de Sétif. Leur destin bascule en 1994, lorsque le Groupe Islamique Armé y massacre une partie de la population.

Pour les deux frères, le deuil va se doubler d’une douleur encore plus atroce : la révélation de ce que fut leur père, qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid… Une histoire authentique qui relie trois réalités, à la fois dissemblables et proches : la Shoah, la guerre civile en Algérie et l’abandon croissant de la République dans les banlieues françaises.

Cette adaptation du roman de Boualem Sansal résonne comme un combat contre l’oubli et le négationnisme, pour laisser place à la transmission de la mémoire.  

D’après le roman de Boualem Sansal, Mise en scène : Luca Franceschi, avec Valérian Moutawé, Nicolas Moisy, Alexandra Nicolaidis, Lysiane Clément, Samuel Camus et Yann Ducruet

Compagnie Les Asphodèles du Colibri

 

Lundi 24 février 2025 à 20 h                             Théâtre Benoît XII

Le Révizor

De Nikolaï Gogol

Durée : 1 h 20

Une comédie jubilatoire sur la corruption et l’imposture. Dans une province éloignée de Russie, un jeune aristocrate oisif et désargenté est pris pour un Inspecteur Général de Saint-Pétersbourg (un Révizor). Le Gouverneur et les notables locaux tentent de dissimuler la gestion frauduleuse de leur ville et de corrompre l’inconnu pour s’attirer ses faveurs.

Nikolaï Gogol signe avec cette comédie endiablée son chef d’œuvre théâtral. Bien que datée de 1836, ses thèmes – ambition démesurée, corruption – sont toujours d’actualité. Toutes ces crapules ne pensent qu’à tirer parti de la situation, cherchant à obtenir argent et honneurs, et croient gagner la partie.

Une version grinçante et déjantée de cet écrit humoristique de l’écrivain russe, d’une étonnante actualité.

Mise en scène : Ronan Rivière, en collaboration avec Aymeline Alix, avec Laura Chetrit, Michaël Giorno-Cohen, Ronan Rivière, Luc Rodier, Jérôme Rodriguez, Hassan Tess. Au piano : Olivier Mazal

Collectif Voix des Plumes

 

Mercredi 12 mars 2025 à 20 h                                  Théâtre des Carmes

OPTION réservée aux abonnés et aux adhérents

And here I am

Durée 1 h 20

Monté en 2016, le spectacle And here 1 am résonne fortement avec l’actualité depuis les massacres du 7 octobre dernier. C’est l’histoire d’un adolescent palestinien élevé dans la misère, trouvant un sens à son existence dans la rébellion armée, puis troquant ses armes à balles réelles pour celles du théâtre, où il trouve un refuge salvateur.

Dans ce monologue autobiographique sur l’absurdité de la vie en territoire occupé, Ahmed Tobasi met en scène ses souffrances, ses aspirations et son vécu, notamment son passage à la vie adulte sur un territoire ravagé par la guerre. « Quand je suis entré en prison, j’étais un garçon de 17 ans. Quand j’en suis sorti, j’étais un vieux de 21 ans ».

Une histoire vraie, pleine de rebondissements où la survie passe par le théâtre.

Texte : Hassan Abdulrazzak, Mise en scène : Zoé Lafferty, avec Ahmed Tobasi

Developing Artists

 

Mardi 25 mars 2025 à 20h                                          Théâtre Benoît XII

Maupassant, Octave et moi

Durée 1 h 15

Un an après la mort de Guy de Maupassant, la Société des Gens de Lettres organise une soirée pour recueillir des fonds auprès du Tout-Paris artistique dans le but d’élever au Parc Monceau une statue en l’honneur de l’écrivain. Lors de cette soirée, Madame Pasca, une de ses grandes amies et comédienne célèbre de cette fin du XIXe siècle, interprétera quatre nouvelles de l’auteur. Mais son partenaire, le grand acteur Paul Porel, est souffrant. Elle doit donc lui trouver un remplaçant. Octave Lacombe, comédien obscur recommandé par Émile Zola, se présente à l’audition…


 

C’est un plaisir théâtral et littéraire, c’est une pépite, c’est un joyau.

D’après Guy de Maupassant, Adaptation et écriture : Sylvie Blotnikas, Mise en scène : Sylvie Blotnikas et Julien Roch, avec Sylvie Blotnikas et Julien Roche

Production Acte 2 en accord avec La Petite Compagnie

 

Jeudi 3 avril 2025 à 20h                                             Théâtre Benoît XII

Ma nuit à Beyrouth

Durée 1 h

Un homme se rend à Beyrouth pour y refaire son passeport. Il est libanais, cela ne devrait être qu’une simple et banale formalité. Mais dans un pays ravagé par les suites de la guerre et une crise économique sans précédent, la simple formalité devient un chemin de croix : une nuit, deux nuits, trois nuits debout dans la nuit noire, et les silhouettes balayées par les phares des voitures de la route toute proche. Alors il danse. Et Aïda, sa compatriote et amie, raconte.

Si « l’Homme qui danse » danse, c’est parce qu’il n’arrive pas à porter ce récit, empreint d’humiliation et de déréliction.

Texte et mise en scène : Mona El Yafi, avec Mona El Yafi et Nadim Bahsoun

Dyptique Théâtre / coproduction FATP

 

Mardi 27 mai 2025 à 20h                                            Théâtre Benoît XII

 L’Homme et le Pêcheur

Durée 1 h 15

Sur un ponton où il est installé, un pêcheur voit arriver un homme, la corde au cou et une pierre à la main. La discussion qu’ils engagent révèle assez vite que rien n’est comme il paraît. Surgit un chasseur à la recherche d’une proie avec son chien hypocondriaque et pacifiste, puis l’étang paisible se transforme en océan déchaîné où deux pauvres marins font naufrage… Où sommes-nous ? Dans la vraie vie, dans une salle de théâtre ou dans les méandres de l’esprit torturé d’un simple mortel ?

Une comédie jubilatoire inspirée du théâtre surréaliste et populaire qui questionne la relation de chacun avec ses rêves, ses peurs, ses désirs et ses besoins profonds. Faut-il perdre ce que l’on possède pour en mesurer toute la valeur ?

Texte : Jean-Marc Catella, Ciro Cesarano et Fabio Gorgolini, Mise en scène : Ciro Cesarano, avec Ciro Cesarano et Fabio Crocco

Compagnie Teatro Picaro

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——–> Sous réserve de modifications imprévues

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Crédits photographiques :

1 – Une Ombre vorace : © Christophe Raynaud De Lage / Festival d’Avignon

2 – Giselle : © 2b-company-c-dorothee-thebert-filliger

3 – Les Secrets de la Méduse : © Ben Dumas

4 – Merteuil : © Yann Lepape

5 – Le Village de l’Allemand : © Arnaud-Emmanuel Veron

6 – Le Révizor : © Y Br

7 – Here I am: © the freedom theatre

8 – Maupassant, Octave et moi : © DR

9 – Ma nuit à Beyrouth : © Vanora Rolland

10 – L’Homme et le Pêcheur : © Philippe Hanula 2024

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Éditorial

La saison 2024-2025

Cette 70e saison ne peut se décliner sans que soit évoquée la commémoration de cet anniversaire, le 18 mai dernier, à la FabricA, symbole du lien étroit qui unit le Festival à l’association.

En présence d’une très nombreuse assistance, le directeur du Festival, Tiago Rodrigues, a rappelé le rôle décisif des ATP pour la pérennité du Festival par leur soutien à Jean Vilar. Les autorités politiques de tutelle, Renaud Muselier, Cécile Helle, Dominique Santoni, ont rendu un hommage unanime aux membres fondateurs à qui l’on doit la transformation de la ville en capitale mondiale du théâtre.

C’est donc confortés dans notre mission que nous proposons une programmation variée, répondant aux exigences de qualité qui sont notre priorité. Huit spectacles et deux options jalonnent la saison, alternant fictions et témoignages authentiques, textes contemporains et chefs-d’œuvre classiques.

En ouverture, une pièce de l’auteur argentin Mariano Pensotti, Une Ombre vorace, spectacle itinérant du Festival d’Avignon, qui joue magnifiquement « avec l’idée d’un faux documentaire ». Vrai documentaire : Les Secrets de la Méduse, révélant l’horrible réalité du naufrage immortalisé par Géricault et dont témoigne l’un des rares survivants. Histoire authentique aussi, Le Village de l’Allemand, adapté du roman de Boualem Sansal, regard aiguisé sur la société, le monde d’aujourd’hui et celui de demain. Enfin Ma nuit à Beyrouth, coproduction de la FATP, dénonce un fait banal, la demande d’un passeport, qui vire au cauchemar.

Plus légers, plus classiques, Merteuil, confrontation acerbe quinze ans plus tard de la marquise et de sa victime, Le Revizor, de Nikolaï Gogol, chef-d’œuvre théâtral du grand écrivain russe, et Maupassant Octave et moi, quatre nouvelles savoureuses interprétées avec brio.

Deux options sont proposées aux abonnés et aux adhérents, la première à la Garance Scène nationale de Cavaillon, Gisèle, dernier volet de la trilogie de François Grémaud, et la deuxième, And here I am, au Théâtre des Carmes, hommage aux valeurs salvatrices du théâtre.

La saison s’achèvera sur un spectacle très festif de la compagnie Picaro, L’Homme et le Pêcheur, comédie jubilatoire et déjantée par laquelle nous fêterons ensemble, en fin de spectacle, cette 70e saison.

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Saison 2018-2019

After the end

Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon

Samedi 29 septembre à 20h          

Texte Dennis Kelly

Mise en scène Antonin Chalon

Avec Marie Petiot, Xavier Guelfi

Répétition publique – Spectacle gratuit

Compagnie Cabotine

Dans un bunker souterrain coupé du monde extérieur à la suite d’une attaque terroriste se joue un « pas de deux » entre Mark et Louise, enfermés ensemble hors du temps. C’est ici que peuvent ressurgir les instincts ancestraux, le rapport de force originel entre un homme et une femme : désir, lutte de territoire, pouvoir du bourreau sur sa victime qu’il affame, menace et manipule. Jamais manichéen, Dennis Kelly explore avec virtuosité les combinaisons possibles de ce duo à la vie à la mort.

Dans notre monde marqué par les attentats, After the end résonne d’échos douloureusement contemporains.

 

 

 

L’île de Tulipatan Théâtre Benoît XII

Théâtre Benoît XII

Jeudi 18 octobre à 20h30

Livret de Chivot et Duru, musique de Jacques Offenbach

Mise en scène Guillaume Nozach

Avec Laetitia Ayrès, Alexis Mériaux, Nicolas Bercet, Hervé Roibin, Dorothée Thivet,

Jeyran Ghiaee (piano) et Maëlise Parisot (violoncelle)

DreamDust Production

L’action de cette délicieuse opérette, située dans une île coupée du monde et figée dans le temps, développe un des thèmes favoris d’Offenbach, le pouvoir et ses dérives. Mais au-delà de cette parodie à laquelle l’auteur a habitué son public, il s’agit également d’une fable sur le genre qui malmène joyeusement les frontières entre les femmes et les hommes et s’achève dans un joyeux finale, proche d’un plaidoyer féministe.

De la première scène à la dernière, c’est un crescendo formidable dans l’éclat de rire. (Le Figaro, automne 1868)

 

Bal littéraire

Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon

Dimanche 11 novembre à 18h

Avec Nathalie Fillion, Riad Gahmi, Samuel Gallet, Julie Ménard, Gwendoline Soublin

La Coopérative d’Écriture

Pour la deuxième année consécutive la Chartreuse de Villeneuve propose une soirée festive organisée selon une règle du jeu originale. Cinq auteurs sur scène livrent à plusieurs voix une histoire qu’ils ont écrite à dix mains la veille, élaborant ensemble une fable à partir de la même contrainte d’écriture : chacun des dix épisodes doit se terminer par le titre du morceau qui suit.

Sur le thème, cette année, de Polar et gourmandises, les spectateurs sont invités à écouter chaque texte et à danser sur chaque morceau !

 

Je ne marcherai plus dans les traces de tes pas

Théâtre Benoît XII

Mercredi 14 novembre à 20h30

Texte de Alexandra Badea – Mise en scène Vincent Dussart

Avec Roman Bestion, Juliette Coulon, Xavier Czapla, Laetitia Lalle Bi Bénie

Compagnie de l’Arcade – Coproduction : FATP

Trois sociologues, chercheurs universitaires, entreprennent un voyage d’études en Afrique de l’Ouest pour étudier les impacts des programmes humanitaires : un chef de projet, une femme expérimentée mais encore non reconnue, une jeune femme originaire du pays visité. Entre rapports de pouvoir, jeux de domination et combats d’idées, les alliances se nouent et se dénouent. Chaque personnage plonge dans les souvenirs traumatiques de l’enfance.

Trois hontes se dissimulent derrière des boucliers : la honte de ne pas être à la hauteur, la honte d’être, la honte sociale de ses origines.

 

Edmond

Théâtre Benoît XII

Mardi 4 décembre à 20h30

Texte et mise en scène Alexis Michalik

Avec Gauthier Battoue, Jacques Bourgaux, Éric Pucheu (ou Adrien Melin), Ary Gabison, Nathan Dunglas, Augustin Ruhabura, Éric Mariotto, Christophe Canard (ou Vincent Viotti), Alice Alright, Fannie Outeiro (ou Juliette Lamboley), Fabienne Galula (ou Sandra Dorset), Valérie Baurens (ou Cathy Arrondel)

ACME et LEGENDE

Edmond Rostand n’a pas encore trente ans mais il a déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses. Il n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes. Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d’enthousiasme de l’ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit. Pour l’instant, il n’a que le titre : Cyrano de Bergerac.

« une épopée débridée. Un bijou… Deux heures d’un spectacle jubilatoire… » (Le Parisien Magazine). « Du théâtre populaire de haute qualité. » (Armelle Héliot, Le Figaro)

 

Une bouteille à la mer

Théâtre Benoît XII

Jeudi 17 janvier à 20h30

D’après Valérie Zenatti – Mise en scène Camille Hazard

Avec Éva Freitas et Aurélien Vacher

Compagnie de briques et de craie

Jérusalem, septembre 2003. Dans un climat de guerre perpétuelle, Tal ne comprend pas les attentats, les explosions, les opérations militaires… Elle aimerait pouvoir partager ses doutes, dialoguer avec quelqu’un de son âge, avec une Palestinienne par exemple, qui habiterait de l’autre côté du mur. Elle décide d’écrire une lettre, qu’elle enferme dans une bouteille et que son frère, en service militaire à Gaza, ira jeter à la mer. Ce jour-là, Naïm, un jeune Gazaoui, est étendu sur le sable, il est en train de rêver de liberté quand un objet pointu le fait sortir de sa torpeur. Et il trouve la bouteille… Dans le tumulte des attentats, des haines et des promesses de vengeance, les deux adolescents parviennent à créer une bulle de silence dans laquelle ils vont apprendre à dialoguer, à s’écouter, à se respecter.

Une pièce « d’une belle et efficace simplicité » (Ludivine Picot, La Revue du spectacle)

 

L’affaire Dussaert

Théâtre Benoît XII

Mercredi 27 février à 20h30

De et par Jacques Mougenot

Scène & Public

Une personnalité étonnante que celle de Philippe Dussaert (1947-1989), plasticien, initiateur du mouvement vacuiste dans les années 80, dont la dernière œuvre suscita tant de controverses au sein du monde culturel et politique (un fait quasiment passé sous silence à une époque très occupée par la guerre du Golfe).

Dans un monologue singulier en forme de pseudo-conférence Jacques Mougenot aborde avec humour le thème de l’art d’avant-garde et de ses abus, mêlant satire et comédie, cocasserie et gravité, pertinence et impertinence.

« Il n’est pas mauvais de temps en temps – comme Yasmina Réza l’a fait avec Art – de savoir se moquer de certaines exagérations. » Un « humour vraiment ravigotant ». (Jean-Luc Jeener, Le Figaro)

 

Bajazet

Opéra Confluence

Mercredi 20 mars à 20h30

Texte Jean Racine

Mise en scène Éric Ruf

Avec Alain Lenglet, Clotilde de Bayser, Laurent Natrella,

Anna Cervinka, Rebecca Marder et Cécile Bouillot

Comédie-Française

Éric Ruf, administrateur général de la Comédie-Française, met en scène les comédiens de la Troupe dans l’une des tragédies les moins jouées de Racine, Bajazet. C’est dans l’univers confiné du sérail, lieu de l’intime par excellence, que Racine mêle complot politique et complot amoureux. Se sentant en disgrâce, le grand vizir Acomat conspire pour que le frère d’Amurat, Bajazet, devienne sultan. Il imagine une rencontre entre ce dernier et Roxane afin qu’elle tombe amoureuse et qu’il accède au titre.

« Quoique le sujet de cette tragédie ne soit encore dans aucune histoire imprimée, il est pourtant très véritable. C’est une aventure arrivée dans le sérail, il n’y a pas plus de trente ans, M. le comte de Cézy était alors ambassadeur à Constantinople. […] il y a quantité de personnes à la Cour qui se souviennent de les lui avoir entendu conter lorsqu’il fut de retour en France. » (Jean Racine, Première préface à Bajazet)

 

Un cœur simple

Théâtre Benoît XII

Mardi 23 avril à 20h30

D’après Gustave Flaubert – Mise en scène Xavier Lemaire

Avec Isabelle Andréani

Compagnie Les Larrons

Situé dans la Normandie du XIXe siècle, Un cœur simple, dérivé de la nouvelle homonyme de Gustave Flaubert, retrace l’histoire de la servante Félicité, une figure touchante qu’Isabelle Andréani incarne avec toute la force émotionnelle et lumineuse qu’on lui connaît.

Le personnage de Félicité, sa bienveillance, sa naïveté, sa pudeur, sa bonhomie, ses joies et ses douleurs, sont le fil conducteur du spectacle ; la langue de Flaubert, sublime et fluide, enchante par sa magie ; et l’adaptation théâtrale, simple mais pleine de force visuelle et sonore, emmène le spectateur en voyage.

Une alchimie complexe qui apparaît au spectateur simple comme un cœur simple !

 

Un fil à la patte

Théâtre Benoît XII

Mardi 7 mai à 20h30

Texte Georges Feydeau

Mise en scène Charlotte Lequesne

Avec Margaux Conduzorgues, Mathieu Dallongeville, Laurent Grima, Johanna Guttierrez, Clara Leduc, Florian Lemay, Charlotte Lequesne et Max Millet

Compagnie Les Polycandres

Avec Un fil à la patte, Feydeau nous invite à une comédie de mœurs où plusieurs mondes se croisent et où les défauts humains s’entrechoquent. Ce qui semble être un drame devient un véritable ballet burlesque.

La pièce est ici transposée dans les années 80. Ainsi la diva prend des allures de Dalida, la baronne des airs de Lady Di, le Figaro devient Paris Match, et, bien entendu, l’univers musical est celui de l’époque. Sans jamais craindre de déborder vers un vaudeville facile et vulgaire, on assiste à un défilé de personnages hauts en couleurs, dépassés par des événements imprévus et où la cadence faiblit jamais !

La volonté de la compagnie : mettre au goût du jour les classiques et faire résonner leurs propos dans un contexte modernisé.

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Saison 2019-2020 La Provence

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DL Un fil à la patte

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