Éditorial

La saison 2024-2025

Cette 70e saison ne peut se décliner sans que soit évoquée la commémoration de cet anniversaire, le 18 mai dernier, à la FabricA, symbole du lien étroit qui unit le Festival à l’association.

En présence d’une très nombreuse assistance, le directeur du Festival, Tiago Rodrigues, a rappelé le rôle décisif des ATP pour la pérennité du Festival par leur soutien à Jean Vilar. Les autorités politiques de tutelle, Renaud Muselier, Cécile Helle, Dominique Santoni, ont rendu un hommage unanime aux membres fondateurs à qui l’on doit la transformation de la ville en capitale mondiale du théâtre.

C’est donc confortés dans notre mission que nous proposons une programmation variée, répondant aux exigences de qualité qui sont notre priorité. Huit spectacles et deux options jalonnent la saison, alternant fictions et témoignages authentiques, textes contemporains et chefs-d’œuvre classiques.

En ouverture, une pièce de l’auteur argentin Mariano Pensotti, Une Ombre vorace, spectacle itinérant du Festival d’Avignon, qui joue magnifiquement « avec l’idée d’un faux documentaire ». Vrai documentaire : Les Secrets de la Méduse, révélant l’horrible réalité du naufrage immortalisé par Géricault et dont témoigne l’un des rares survivants. Histoire authentique aussi, Le Village de l’Allemand, adapté du roman de Boualem Sansal, regard aiguisé sur la société, le monde d’aujourd’hui et celui de demain. Enfin Ma nuit à Beyrouth, coproduction de la FATP, dénonce un fait banal, la demande d’un passeport, qui vire au cauchemar.

Plus légers, plus classiques, Merteuil, confrontation acerbe quinze ans plus tard de la marquise et de sa victime, Le Revizor, de Nikolaï Gogol, chef-d’œuvre théâtral du grand écrivain russe, et Maupassant Octave et moi, quatre nouvelles savoureuses interprétées avec brio.

Deux options sont proposées aux abonnés et aux adhérents, la première à la Garance Scène nationale de Cavaillon, Gisèle, dernier volet de la trilogie de François Grémaud, et la deuxième, And here I am, au Théâtre des Carmes, hommage aux valeurs salvatrices du théâtre.

La saison s’achèvera sur un spectacle très festif de la compagnie Picaro, L’Homme et le Pêcheur, comédie jubilatoire et déjantée par laquelle nous fêterons ensemble, en fin de spectacle, cette 70e saison.

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